Atelier d’Elaboration de la Stratégie Multi-Secteurs de la Protection des Enfants autour et dans les Sites Miniers

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L’idak à organisé dans la province du Lualaba du 25 au 27 janvier 2017 au 27 un atelier  sur l’élaboration de la stratégie multi acteurs de la protection des enfants autour et dans les sites minier. 

Contexte

Parfois l’enfant peut se retrouver dans une situation de rupture familiale et manque d’encadrement de service socio des bases et de protection ce qui justifie la présencede l’enfant dans les mines. Selon nos  expériences du terrain dans la logique des choses, La pauvreté est l'une des raisons les plus importantes pour lesquelles les enfants en âge d’être scolarisés travaillent. Les familles vivant en zone non évoluée  diversifient leurs revenus en participant à l'exploitation minière. Dans les sites miniers abandonnés par les grandes entreprises (Par la GCM)  dans la ville minière de Kolwezi en République Démocratique du Congo dans la province du Lualaba).

Certes, Si le prix de la poussière de minerai ou du gravier concassé dans l'ancien terril minier chute, bon nombre d'entre eux se trouvent confrontés à une pauvreté accrue en raison de l’absence d'alternatives. Certaines familles et enfants travaillent dans les carrières ou les mines pour ne pas mourir de faim. Dans de telles situations, la contribution du travail des enfants pourrait jouer un rôle important pour la sécurité alimentaire du foyer, en particulier s'il existe peu d'autres opportunités de gagner des revenus. Les enfants dont les parents ne peuvent travailler en raison d'une maladie ou d'un handicap peuvent contribuer significativement à la sécurité alimentaire dufoyer cet élément peut justifier valablement la présence des enfants dans les mines et carrières artisanales.

Des enfants plus jeunes peuvent accompagner leurs parents pour jouer dans les sites des mines, pendant que leur mère ou une qu’une aînée garde un œil sur eux tout en travaillant dans le site de la mine. Un tel phénomène peut être la conséquence d'une absence de prise en charge des enfants hors du site de la mine, ou de la nécessité que la famille au complet travaille pour pouvoir joindre les deux bouts. Il peut cependant s'agir également d'un choix motivé par la croyance selon laquelle les enfants apprennent en étant présents sur les lieux de travail.