A Lubumbashi, du 19 au 20 mars 2019, il a été organisé la 31ème plénière du Cadre de Dialogue pour les Investissements Durables au Katanga (IDAK en sigle) autour du thème : « Femme et Mines, accès aux ressources minières et création des conditions favorables à la promotion de l’emploi de la femme dans les mines ».
En effet, la République Démocratique du Congo est l’un des pays possédant des gisements minéraux riches au monde mais avec une population pauvre et une exploitation minière caractérisée notamment par la présence croissante des femmes sur les sites et une faible redistribution des revenus issus du secteur et surtout le manque d’une politique cohérente pour la diversification de l’économie. Lorsqu’on constate que le code du travail congolais n’interdit pas aux femmes de travailler dans les mines et que malgré cela elle est mise à l’écart dans le secteur artisanal suite à la coutume et autres croyances et qu’elle ne profite pas pleinement des revenus issus de ce secteur on s’interroge sur l’opportunité d’organiser un dialogue entre parties prenantes afin d’y remédier. C’est dans cette perspective que l’IDAK s’est proposée, dans le cadre de sa 31ème plénière, de faciliter lesdiscussions entre parties prenantes, sur comment garantir une activité de survie pour une catégorie des personnes exposées à un travail pénible et qui a une incidence négative sur leur santé, leur croissance et leur droit et cela en interrogeant les pratiques internationales et le cadre juridique congolais sur base des circonstances et des enjeux plutôt que de croyances.